Inhoudsopgave:
In The Lionâs Cub, her 2018 Symons Medal address, eminent Canadian historian Margaret MacMillan examines the impact of the First War World on Canadian Confederation. With her characteristic flair and gift for telling detail, Margaret MacMillan shows the paradox of Canadaâs experience in the First World War. On the one hand, the Great War, as it was originally known, brought Canada closer to nationhood and gave many Canadians a greater sense of identity. On the other hand, the Great War also marked a time when Confederation was shaken and very nearly came apart. Its divisive impact continued to be felt throughout the twentieth century. And can still be felt today, in Canadaâs national political life, and in the relationship between Quebec and the rest of the country. Yet Canada survived, and continues to survive. And Margaret MacMillan concludes that this is the great strength of Confederation. The Lionâs Cub suggests Canadaâs endurance should be recognized for the achievement it is. In a world where political boundaries are often as artificial as Canadaâs, the ability of our âimprobable countryâ to survive and prosper may be an example of hope for a wider world. The Symons Medal is one of Canadaâs most prestigious honours. It is presented annually by the Confederation Centre of the Arts to honour persons who have made an exceptional contribution to Canadian life. Bilingual Edition - Historienne et écrivaine canadienne de réputation internationale, Margaret MacMmillan aborde la Première Guerre mondiale et ses répercussions paradoxales sur le Canada dans son discours prononcé en 2018 lors de la remise de la médaille Symons et intitulé Le lionceau. Avec son style caractéristique et son talent inné de narratrice, Margaret MacMillan a révélé le paradoxe saisissant de lâexpérience canadienne durant la Première Guerre mondiale. En effet, si la Grande Guerre, comme on lâappelait à lâépoque, a sensibilisé le Canada à lâidée de nation et a conféré à bon nombre de Canadiens un sentiment accru dâidentité, elle a aussi symbolisé une époque où la Confédération canadienne fut fortement ébranlée et faillit même se désagréger. De plus, les risques de fracture résultant de la Grande Guerre perdurèrent durant tout le XXe siècle. Et aujourdâhui encore, ses effets continuent de se faire sentir dans la vie politique nationale canadienne, particulièrement dans les relations entre le Québec et le reste du pays. Pourtant, le Canada a survécu et continue de survivre. Selon Margaret MacMillan, câest dâailleurs la plus grande force de la Confédération canadienne. Dans son ouvrage intitulé Le lionceau, elle suggère que lâendurance et la résilience du Canada devraient être impérativement reconnues à leur juste valeur. Dans un monde où les frontières politiques sont souvent aussi artificielles que celles du Canada, la capacité à survivre et à prospérer de notre « pays improbable » est un brillant exemple dâespoir pour un monde plus vaste et plus divers. La médaille Symons est une des récompenses honorifiques les plus prestigieuses du Canada. Chaque année, elle est remise par le Centre des arts de la Confédération à une personne distinguée en reconnaissance de sa contribution exceptionnelle à la vie canadienne. Ãdition bilingue |
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