Inhoudsopgave:
Bertha Wilson et Claire LâHeureux-Dubé ont été les premières femmes juges à la Cour suprême du Canada. Lâune représentait le Canada anglais, lâautre le Québec. De milieux et de tempéraments opposés, les deux femmes ont affronté des défis similaires. Leurs nominations judiciaires dans les années 1980 ont ravi les féministes et bousculé lâestablishment juridique. Constance Backhouse plonge ici au cÅur des obstacles sexistes que les deux femmes ont affrontés en éducation, en pratique du droit et dans les cours de justice. Elle explore les divers moyens que celles-ci ont utilisés pour les surmonter, de même que les décisions marquantes quâelles ont prises pour défendre les droits des femmes et leur traitement mitigé de la question raciale. Explorer les vies et les carrières de ces deux pionnières, câest sâaventurer dans un monde de sexisme légal appartenant à une époque passée. Quand LâHeureux-Dubé a voulu sâinscrire à la Faculté de droit de lâUniversité Laval (défiant ainsi son père), un fonctionnaire de lâuniversité lui a répondu que le droit était une discipline « réservée aux hommes ». Quand Bertha Wilson est entrée à la Faculté de droit de Dalhousie University, le doyen lui a suggéré de « retourner à la maison et se mettre au crochet ». Rappeler leurs efforts que ces deux femmes ont déployés pour naviguer dans une tempête de sexisme révèle les fondements des inégalités de genre dans notre passé. La question est maintenant : quelle part de ce sexisme a été relégué aux poubelles de lâhistoire et quelle part continue de nous hanter ? Bertha Wilson and Claire LâHeureux-Dubé were the first women judges on the Supreme Court of Canada. One represented English Canada, the other Quebec. Polar opposites in background and temperament, the two faced similar challenges. Their 1980s judicial appointments delighted feminists and shocked the legal establishment. Constance Backhouse delves into the sexist roadblocks both women had to face in education, law practice, and in the courts. She explores their different ways of coping, their landmark decisions for womenâs rights, and their less than stellar records on race. To explore the lives and careers of these two path-breaking women is to venture into a world of legal sexism from a past era. When LâHeureux-Dubé sought to enroll at Laval law school (over her fatherâs vehement objection), a university official told her law was âonly for men.â When Bertha Wilson entered Dalhousie Law School, the Dean suggested she âgo home and take up crocheting.â Tracing their efforts to navigate a storm of sexism tells much about the roots of gender inequality from our past. The question becomes, how much of that sexism has been relegated to the bins of history, and how much continues to haunt us? Published in French. |